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 Jeudi 17 octobre 

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Le dessin,

la ligne d'où tout surgit

Ce film fait partie de la série de six épisodes : « Lignes, Formes, Couleurs », une collection consacrée à l’histoire de la technique en peinture, aux questions de matériaux, d’outillage et de forme qui se sont posées aux

artistes au cours des siècles. Ce film raconte l’histoire du dessin.

Selon les préceptes antiques, le dessin peut être un élément constitutif de la peinture ou une fin en soi. Dans les deux cas, les artistes ont tiré parti d'un choix d'outils et de supports qui a favorisé une expression variée, répondant

aux différents types de dessins et à des conceptions de la ligne souvent radicalement opposées.

Pour Botticelli, le dessin est "l'essence même de la peinture". Autant que de la mer, ses Vénus naîtront de lignes continues et fluides qui enferment les formes.

Léonard de Vinci, observateur plus ancré dans le réel, considère que le contour des corps n'a pas d'épaisseur. Il atténuera cette ligne au profit du modelé.

 

Michel-Ange ira plus loin dans l'art de l'estompe. Mais la finesse du trait, son aspect figé ou souple, dépend aussi de l'instrument. L'encre et la plume (en roseau, en métal ou en plume réelle) conviennent mieux à un dessin énergique ou élégant, aux traits courts ou modulés. Le fusain, la pierre noire et la sanguine invitent à insister sur le volume et

permettent des dégradés. La pierre blanche est indiquée pour suggérer les éclats lumineux. Le lavis donne encore plus de modelé. Croquis pris sur le vif, études de proportions, esquisses d'attitudes, tracés sur la toile en attente de la peinture, le dessin est multiple. Au 19e siècle, il sera partout, grâce aux journaux et à la publicité.

Un film réalisé par Alain Jaubert

Production : Le Louvre

Année : 2003

Durée : 26’

Pays : France

Nel disegno

Un rapport ludique et cinématographique entre les superbes dessins des maîtres italiens du 15e au 18e siècle et la musique de la même époque (danse, ritournelle). Sans commentaire, sans nom cité, c’est un voyage

arbitraire et plein de charme dans un cabinet d'estampes. Mis à part les amatrices et amateurs ou les spécialistes, le grand public connaît mal les sanguines, dessins, eaux fortes, gravures, oubliés au profit des oeuvres dites

“majeures”.

Là, on entre dans la virtuosité des traits, le génie de l’esquisse, du croquis. On capte sa spontanéité, sa liberté, son intimité. Mais il ne faut pas demander à ce film - et c’est sa limite - de donner une approche structurée,

dramaturgique ou thématique. Comme dans une chorégraphie, cela commence et s’arrête quand le cinéaste le juge bon avec, parfois, l’invitation de voir trois gravures en même temps, mises dans des cadres différents.

Une démarche originale qui fait voyager dans le trait et la ligne et fait un complément parfait à l'histoire du dessin qui vient de vous être racontée !

Un film réalisé par Roberto Aguerre

Production : Le Louvre

Année : 1979

Durée : 26’

Pays : France

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