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 Jeudi 20 février 

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Nicolas de Staël, la peinture à vif

Chez Nicolas de Staël, tout était trop grand. Sa taille de géant, ses colères démesurées, sa passion pour les trois femmes de sa vie – Jeannine Guillou, Françoise Chapouton, Jeanne Mathieu – et par-dessus tout son engagement dans sa peinture. Il a peint près d’un millier de toiles durant les dix dernières années de sa vie, jusqu’à son suicide en 1955, à l’âge de 41 ans. En parallèle à la grande rétrospective que lui a consacré le Musée d’art moderne de la ville de Paris, ce documentaire évoque le destin tourmenté de cet enfant de l’aristocratie russe, orphelin à 5 ans. Auteur de nombreux films sur l’art, François Lévy-Kuentz a puisé dans des images anciennes, pour revenir sur les lieux d’inspiration du peintre. Celles-ci dévoilent ses différents ateliers à Paris puis en Provence, ses voyages en Espagne, au Maroc ou plus tard en Sicile, dont il rapportera des toiles aux couleurs incendiées. Les témoignages de sa fille Anne de Staël mais aussi, tirés des archives, ceux de son ami le collectionneur Jean Bauret ou de la photographe Denise Colomb font revivre sa personnalité charismatique et inquiète. Lus par Thierry Hancisse de la Comédie-Française, des extraits des lettres magnifiques adressées par Nicolas de Staël à ses proches, ses marchands ou ses amis poètes, Pierre Lecuire et René Char, nous donnent à entendre la belle et terrible exigence de son art. « On ne peint jamais ce que l’on voit. On peint à mille vibrations le coup reçu », note-t-il, tout en livrant des toiles d’une intensité croissante, au risque de s’y consumer. Et lorsque celles-ci commencent à remporter un vif succès, notamment aux États-Unis, il enrage : « Quelle horreur, ma peinture commence à devenir une grosse affaire d’argent ! »

 

Un film réalisé par François Lévy-Kuentz

Année : 2024

Durée : 52’

Pays : France

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