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Jeudi

23

novembre

Séances à 11h30, 12h30, 13h30 et 14h30

 

 Ingres, portraits et Lucian Freud 

Ingres, portraits

Avec la verve et la pétulance qui le caractérise, Hector Obalk se lance dans un portrait du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres pour en dévoiler toute l’originalité, la beauté, les recoins cachés, les ombres et les lumières, les incongruités, les ironies et les distorsions anatomiques.

Mille et un petits détails que son regard passionné et passionnant révèle à travers ses cadrages, ses ordinateurs, ses gros plans, ses commentaires à la fois érudits et exaltés et sa mise en scène de lui-même, joyeuse et ludique.

Il se montre en effet en train de filmer les tableaux, de parcourir les musées, livrant ses plaisirs, ses interrogations et s’adressant directement à la caméra.

Avec beaucoup de liberté et d’humour, il raconte sa quête, suspend ses interrogations, juge ou nous prend à parti. Une façon de questionner sa propre place de critique d’art et d’instaurer une complicité. Ce qui se communique dans les films d’Hector Obalk, c’est avant tout une passion du regard que ses films mettent en scène magistralement. Obalk, on l’aime ou on le déteste, c’est le privilège des grands.

Un film réalisé par Hector Obalk

Production : Esthonews, ARTE France

Année : 2009

Pays : Belgique

 

Lucian Freud

Le film aborde l’oeuvre de Lucian Freud par l’entremise d’une seule et même question picturale : la peau, telle que Freud l’a peinte au fil des ans.Ce point de vue simple, qui pourrait sembler presque anecdotique, s’avère en fait magistral puisqu’il se centre sur l’essentiel de la peinture de Freud, portraitiste avant tout obsédé de lumière et de chair. Composé de nombreux tableaux, de gros plans, le film va et vient dans les toiles qu’il parcourt chronologiquement et sur lesquelles il revient sans cesse pour en faire sentir l’évolution au fil des analyses techniques (l’usage de la brosse dure, l’introduction de l’oxyde de plomb dans les pigments), des commentaires historiques ou des appréciations esthétiques. Il nous balade dans les musées, nous apprenant peu à peu à regarder les toiles d’un oeil neuf, au fil de l’accumulation du savoir qu’il nous donne.

Jamais positionné à partir de l’autorité d’un savoir à asséner, Obalk expose le lieu à partir duquel il prend la parole dans son film, celui de la curiosité et de ses interrogations. Il transmet plus que des connaissances sur une oeuvre ou une passion pour la peinture, il déplie l’acte même de voir. En ce sens, sa démarche est brillamment pédagogique, elle ne consiste pas à enseigner un savoir mais bien plutôt une manière de regarder. C’est alors que le documentaire d’art est si passionnant, quand il se fait le récit d’un regard.

Un film réalisé par Hector Obalk

Production : Esthonews, ARTE France

Année : 2008

Pays : Belgique

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